Accueil à Lagos et en route pour Iwo

Publié le par Abel

Je sais ça fait presque un mois que je suis arrivé mais je fais ce que je veux.

 

Atterrissage le 10 mai 2011 à l’aéroport de Lagos, je réponds avec succès aux questions étranges du service de l’immigration locale du genre « Etes-vous un prêtre ? » ou « Qu’allez vous faire exactement ? », ils sont très étonnés que je ne travaille pas pour une grande compagnie. Je récupère tous mes bagages sans incident, contrairement à ce que l’on m’avait promis. S’en suit un accueil de ministre, le consulat m’a envoyé un 4*4 blindé avec chauffeur pour me déposer en lieu sûr. Le consul général m’a même offert une bouteille de Cognac pour les moments difficiles dans mon village.

 

Lagos est donc cette charmante bourgade de 15 millions de personnes et capitale économique du Pays.  Le plus grand choc pour un campagnard comme moi est surtout la taille de cette ville mais aussi la circulation de véhicules en tous genres. Une ville contrastée entre des quartiers d’affaire où l’on trouve les sièges  de grandes compagnie, des centre commerciaux des restaurants « à l’occidental », des quartiers plus pauvres, et même ces villages de pêcheurs sur pilotis en bord de lagune.

 

Direction Iwo, mon village avec Father Macarius.

Petit contretemps, on ne peut pas prendre la voix rapide, des camions d’essences étant en train de bruler au milieu de la grande route. La route secondaire est donc bien africaine, comme sur les carte postales avec des trous partout, des camions hors d’âge, des minibus surchargés et des contrôles de police tous les 3 km qui demandent un petit billet. Ca y est ça ressemble bien à l’Afrique.

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